UFC-Que Choisir publie son étude sur les tarifs bancaires 2014

Le 21.01.2014 par Frédéric M.
Catégorie : Actualité bancaire

L'UFC-Que Choisir a dévoilé son palmarès 2014 des banques françaises. L’organisme dresse plusieurs constats regrettables : l’augmentation des frais de tenue de compte, l’hétérogénéité du marché bancaire français et les « sérieux problèmes sécuritaires et tarifaires pour les consommateurs » que va poser l’entrée en vigueur du Règlement SEPA.

Frais de tenue de compte en hausse

A travers cette étude, l’UFC-Que Choisir épingle les établissements bancaires français sur l’envolée des frais de tenue de compte au cours de ces dernières années. L’organisme note ainsi une augmentation de ces frais de 99% sur 4 ans ! L’UFC-Que Choisir pointe également du doigt la hausse de 68% des frais sur les retraits « déplacés » d’espèces au distributeur.
De manière plus globale, sur 10 services bancaires usuels, 7 ressortent en hausse depuis octobre 2010 et 4 sont supérieurs à l’inflation depuis ces 3 dernières années.

Les banques en ligne restent moins chères

Autre constat : la grande disparité des frais selon les établissements bancaires. Sans surprise, les banques en ligne sont les moins chères. ING Direct et Boursorama se distinguent particulièrement, talonnés par Fortuneo et le nouvel acteur Hello Bank !. L’UFC-Que Choisir rappelle toutefois qu’il est nécessaire d'y domicilier ces revenus afin de jouir de ces tarifs attractifs.
Les banques fondées par des assureurs, appelées aussi assurbanquiers, s’illustrent également dans ce palmarès 2014.

SEPA : menace pour les usagers!

Enfin, l’organisme tire la sonnette d’alarme concernant le nouveau Règlement SEPA. Les banques manqueraient à leur obligation de communiquer toutes les informations nécessaires à leurs usagers. De plus, certains établissements, facturant la mise en place de prélèvements automatiques ainsi que leurs révocations, continueraient de le faire alors qu’ils ne gèreront plus les mandats de prélèvements. La conversion des prélèvements actuels en prélèvements de type SEPA pourraient, en outre, être facturée par les banques.


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