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  Les différents moyens de paiement

Outre le paiement en espèces, il existe une multitude de moyens de paiement permettant de régler ses factures et ses dettes. Après une brève description de la situation en France, cet article présentera les principaux moyens de paiements utilisés dans l’hexagone.

Aperçu de la situation française

En décembre 2011, la Banque de France a révélé que 17 milliards de paiements avaient été effectués par les clients (particuliers et entreprises) des banques françaises pour un montant excédant 25 000 milliards d’euros sur l’année 2010 (hors règlements en espèces). Représentant 43,35% des transactions en nombre, la carte bancaire est le moyen de paiements le plus utilisé des Français. Suivent ensuite les prélèvements (19,99%), les chèques (18,31%) et les virements (17,52%).
En termes de montant, ce sont les virements bancaires qui arrivent en tête représentant 85,28% suivis des chèques (7,29%) et des prélèvements (4,48%). La carte bancaire représentant seulement 1,45% des paiements en termes de montant.
Répartition des transactions

La carte bancaire

Avec près de 86 millions de cartes de paiement en France, il s’agit de l’instrument le plus utilisé par les Français notamment pour des dépenses de faibles montants (~50€). La carte bancaire permet de payer des achats chez un commerçant ou à distance (internet, téléphone, etc.).
Le montant maximum des achats qu’il est possible de réaliser avec sa carte est fixé entre chaque individu et son banquier. En revanche, un achat d’un montant supérieur à 1 500€ devra nécessairement faire l’objet d’une signature du ticket de caisse par le titulaire de la carte.
Une carte bancaire n’est utilisable à l’étranger que si elle présente un caractère international.
Aujourd’hui, la plupart des banques en ligne délivrent gratuitement des cartes bancaires.

Le chèque

Bien que de moins en moins utilisé par les Français, le chèque représente encore environ 18% des transactions en termes de volume. Il reste notamment employé pour des montants relativement élevés (~600€).
Les raisons justifiant la diminution de son utilisation sont entre autres :
  • le refus de nombre de commerçants d’être réglé par chèque (ou l’exigence d’un montant minimal élevé),
  • la montée d’autres moyens de paiement tels que les virements et les prélèvements.

Le prélèvement

Moyen de paiement de plus en plus utilisé, le prélèvement a aujourd’hui dépassé le chèque, représentant environ 20% des transactions de paiement en nombre. Le prélèvement bancaire est un transfert de fond ponctuel ou régulier d’un compte émetteur vers un compte destinataire. Le transfert est initié par le destinataire à la différence d’un virement bancaire.
Lorsqu’il est automatique, le prélèvement offre l’avantage d’éviter tout retard ou oubli de paiement. Très pratique, il est proposé par de nombreux prestataires de services tels que les opérateurs téléphoniques, les fournisseurs d’électricité et d’eau, etc.
Le prélèvement moyen en France est d’environ 330€.

Le virement

De loin le moyen de paiement le plus utilisé lorsqu’il s’agit de somme importante (~ 7 000€), le virement bancaire permet d’effectuer un transfert d’argent d’un compte émetteur à un compte destinataire. Le transfert est initié par l’émetteur ce qui le différencie du prélèvement.
Depuis 2008, le virement bancaire fait l’objet d’une harmonisation au niveau européen. Le transfert d’une somme d’argent vers un compte situé dans un pays de l’Union européenne (plus Islande, Norvège, Liechtenstein et Suisse) se fait maintenant au même prix que si le virement était domestique. (Pour de plus amples informations sur le virement bancaire voir l’article le virement bancaire).

Le titre interbancaire de paiement (TIP)

Bien que son utilisation soit en décroissance, le TIP reste un moyen de paiement simple et utile pour régler des factures à distance sans émettre de chèques. Pour effectuer un règlement par TIP, le bénéficiaire de la transaction doit disposer des coordonnées bancaires de l’émetteur à savoir son RIB. Ainsi s’il s’agit de la première opération entre les deux parties, l’émetteur se devra de retourner le TIP accompagné d’un RIB. En revanche, si le bénéficiaire dispose déjà des coordonnées bancaires de l’émetteur, ce dernier n’aura plus signer et retourner le TIP au bénéficiaire.
Attention : un compte insuffisamment provisionné pour honorer un TIP engendre des frais bancaires supplémentaires plafonnés toutefois à 20€.

Le porte monnaie électronique

Encore marginal, ce moyen de paiement connait une expansion remarquable. Fonctionnant tel une carte à puce, le porte monnaie électronique est un système rechargeable ne nécessitant pas l’ouverture d’un compte bancaire. Il n’est pas possible de dépenser plus que ce qui est présent dans le porte monnaie électronique. Il s’avère très pratique pour effectuer des règlements de faibles montants.
Monéo est actuellement le seul système de porte monnaie électronique en France.

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