Services, produits, parts de marché : Où en la banque en ligne en France?
Le 08.08.2015 par Frédéric M.
Catégorie : Actualité bancaire
Décrite comme la « banque du futur » par Boursorama, la banque 100% en ligne a pourtant du mal à s’imposer sur le territoire nationale (<10% de parts de marché). Attachée à leurs conseillers bancaires et réticents au « tout digital », la majorité des Français est encore loin de répondre aux sirènes des établissements bancaires 100% en ligne. Malgré cela, certains signes témoignent d’une certaine démocratisation des « pures-players » de l’internet bancaire dans l’Hexagone.
Selon une étude de l’institut Audirep en partenariat avec le cabinet Simon-Kutcher, plus d’un Français sur 10 disposera d’un compte en ligne à court terme. Cette statistique s’élèvera à un sur cinq sur un plus long horizon. Autres phénomènes notables, un client sur trois aurait déjà fait de son compte courant en ligne son compte bancaire principal.
C’est ainsi qu’ING Direct offre désormais la possibilité de souscrire à un crédit immobilier. La durée de remboursement des crédits immobiliers proposés s’étalent entre 8 et 25 ans ( 1,80% sur 15 ans). Jusqu’à présent seul Boursorama Banque proposait ce type de prestations. Les très bons résultats de Boursorama dans ce domaine – production doublée au 2ème trimestre 2015 à 400 Millions d’euros – feront probablement d’autres émules. Bforbank, dont l’ouverture d’un compte courant est désormais possible depuis 2015, devrait ainsi proposer la souscription aux crédits immobiliers dès l’année prochaine.
Plus étonnant, l’opérateur téléphonique Orange a récemment annoncé son intention d’ouvrir une banque en ligne. Son PDG, Stéphane Richard, a annoncé souhaiter vouloir lancer un établissement bancaire entièrement digitalisé, et ce dès le premier semestre 2016. « Orange est légitime pour devenir une banque : il dispose d'une marque forte, de 1 000 points de vente et d'une base de 27 millions de clients qui lui font confiance sur deux points essentiels : la sécurité et la fiabilité » a ainsi déclaré le PDG du groupe avant d’ajouter « j'observe, depuis de nombreuses années, que les banques viennent dans les télécoms. Je suis donc très détendu sur le fait qu'un opérateur télécoms fasse de la banque. La concurrence, c'est très bien, mais pas uniquement dans le secteur des télécoms ! ». Laurent Paillassot, ancien DG du LCL, a ainsi été débauché pour réaliser ce projet. La guerre entre les différents protagonistes de ce marché en expansion ne fait donc que commencer…
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Catégorie : Actualité bancaire
Décrite comme la « banque du futur » par Boursorama, la banque 100% en ligne a pourtant du mal à s’imposer sur le territoire nationale (<10% de parts de marché). Attachée à leurs conseillers bancaires et réticents au « tout digital », la majorité des Français est encore loin de répondre aux sirènes des établissements bancaires 100% en ligne. Malgré cela, certains signes témoignent d’une certaine démocratisation des « pures-players » de l’internet bancaire dans l’Hexagone.
Des clients toujours plus nombreux
Le nombre de particuliers ayant ouverts un compte courant dans un établissement bancaire 100% internet continue de croitre. C’est ainsi qu’ING Direct, leader en France en terme de nombre de clients, devrait dépasser le million d’usager au cours de l’année tandis que Boursorama banque a annoncé disposer de 675,823 clients à fin juin soit une hausse de 13% au premier semestre 2015. La filiale de Société Générale ne compte en rester là puisque son objectif est d’atteindre 750,000 clients fin 2015.Selon une étude de l’institut Audirep en partenariat avec le cabinet Simon-Kutcher, plus d’un Français sur 10 disposera d’un compte en ligne à court terme. Cette statistique s’élèvera à un sur cinq sur un plus long horizon. Autres phénomènes notables, un client sur trois aurait déjà fait de son compte courant en ligne son compte bancaire principal.
Une gamme de produits plus riche
Si les clients des banques en ligne sont principalement séduits par les tarifs low-cost qui leur sont proposés, d’autres ressorts sont également utilisés par les établissements 100% digitaux pour attirer vers eux toujours plus d’usagers. Le recours à des campagnes publicitaires massives ou encore à des offres promotionnelles de courte durée fait partie intégrante de la stratégie des banques digitales. Cependant, les banques 100% en ligne proposent également à leurs clientèles toujours plus de services (nouvelles applications à distance, nouvelles fonctionnalités mobiles, etc.) mais aussi de produits.C’est ainsi qu’ING Direct offre désormais la possibilité de souscrire à un crédit immobilier. La durée de remboursement des crédits immobiliers proposés s’étalent entre 8 et 25 ans ( 1,80% sur 15 ans). Jusqu’à présent seul Boursorama Banque proposait ce type de prestations. Les très bons résultats de Boursorama dans ce domaine – production doublée au 2ème trimestre 2015 à 400 Millions d’euros – feront probablement d’autres émules. Bforbank, dont l’ouverture d’un compte courant est désormais possible depuis 2015, devrait ainsi proposer la souscription aux crédits immobiliers dès l’année prochaine.
L’arrivée de nouveaux acteurs
Face à la croissance du marché, de nouveaux acteurs apparaissent. Si 2013 a donné naissance à Hello bank !, filiale 100% en ligne de BNP Paribas, 2015 a, quant à elle, vu Bforbank proposer la souscription à un compte courant.Plus étonnant, l’opérateur téléphonique Orange a récemment annoncé son intention d’ouvrir une banque en ligne. Son PDG, Stéphane Richard, a annoncé souhaiter vouloir lancer un établissement bancaire entièrement digitalisé, et ce dès le premier semestre 2016. « Orange est légitime pour devenir une banque : il dispose d'une marque forte, de 1 000 points de vente et d'une base de 27 millions de clients qui lui font confiance sur deux points essentiels : la sécurité et la fiabilité » a ainsi déclaré le PDG du groupe avant d’ajouter « j'observe, depuis de nombreuses années, que les banques viennent dans les télécoms. Je suis donc très détendu sur le fait qu'un opérateur télécoms fasse de la banque. La concurrence, c'est très bien, mais pas uniquement dans le secteur des télécoms ! ». Laurent Paillassot, ancien DG du LCL, a ainsi été débauché pour réaliser ce projet. La guerre entre les différents protagonistes de ce marché en expansion ne fait donc que commencer…
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