Les banques vont rehausser leurs tarifs en 2017

Le 14.10.2016 par Frédéric M.
Catégorie : Actualité bancaire

Dans un contexte de taux bas, les établissements bancaires voient leurs marges sur crédits fondre. Face à cette baisse de rentabilité, les banques vont poursuivre le rehaussement de leurs frais bancaires en 2017. Si toutes les banques n’ont pas encore divulgué leurs tarifs pour l’année prochaine, les premières publications témoignent d’une tendance à la hausse.

Les frais de tenue de compte en hausse

Les frais de tenue de compte constitue le premier poste de dépense bancaire concerné par cette augmentation. Ainsi, la Banque Populaire Rives de Paris va désormais facturer ses frais de tenue de compte à hauteur de 30€ par an, et ce dès le 15 octobre. Même son de cloche chez AXA Banque. La filiale bancaire de l’assureur homonyme facture désormais 15€ par an ses frais de tenue de compte depuis le 1er octobre.
La Banque Postale et le LCL ont également revu à la hausse leurs tarifs. Pour la première, il faudra désormais payer 12€ par an contre 6.2€ actuellement. La seconde facture désormais 24€ par an sauf pour les clients ayant établi leurs comptes principaux dans la banque. Selon le journal économique LesEchos, les frais de tenue de compte devrait passer de 12€ par an en 2016 à 18€ en 2017.

Marges d’intérêt en berne

Les frais de tenue de compte ne constituent pas le seul poste de dépense bancaire en augmentation sur 2017. Les frais prélevés lors de retraits d’argent effectués dans des distributeurs automatiques de billets (DAB) sont également en augmentation. La Banque Postale ou les caisses régionales Finistère et Centre France du Crédit Agricole ont ainsi annoncé des conditions tarifaires moins avantageuses concernant ce type de commission pour l’année à venir. Les frais de détention de carte bancaire devraient également subir une légère augmentation.

Dans un contexte de taux d’intérêts bas, les banques sont contraintes de revoir à la hausse les frais prélevés pour certains services afin de maintenir un niveau de rentabilité jugé acceptable. La rentabilité des banques dans ce contexte a plusieurs fois été pointée du doigt par les acteurs du secteur. Ainsi, la BCE a, à plusieurs reprises, manifestés ses inquiétudes à ce sujet soulevant à nouveau la question de la fin du QE et du rehaussement de ces taux d’intérêts.


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